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LE GHOSTING

Dernière mise à jour : 10 oct.

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C'est choisir de QUITTER ou de LAISSER TOMBER QUELQU'UN du jour au lendemain sans donner d'explications ou de nouvelles...


L'auteur du ghosting esquive au lieu d'assumer verbalement son désintérêt...il ne sait pas parler franchement.


Conflit entre désir et culpabilité


Souvent, quand l'auteur du ghosting esquive plutôt que de parler franchement, il y a un conflit intérieur entre deux pôles :


  • Le désir : une nouvelle personne suscite une excitation, un intérêt, parfois idéalisé, qui pousse à vouloir explorer ailleurs.

  • La culpabilité : exprimer clairement qu’on ne veut plus continuer risque de blesser l’autre, de passer pour "le méchant" et de perdre une image valorisante de soi.


La fuite permet alors de réduire la tension interne : il ne se confronte ni à la détresse de l’autre, ni à sa propre responsabilité émotionnelle. En psychanalyse, on parlerait d’un mécanisme d’évitement qui protège le Moi de sentiments désagréables (culpabilité, honte, angoisse d’être perçu comme cruel).


2. La peur du conflit et de la réaction émotionnelle


Dire clairement "Je ne veux pas aller plus loin" expose à la tristesse, à la colère ou au rejet de l’autre. Or, beaucoup d’hommes ont été peu socialisés à gérer les émotions – les leurs comme celles des autres. Ils peuvent se sentir démunis face à une réaction émotionnelle intense, surtout si l’autre exprime sa douleur.


Le silence ou le "ghosting" deviennent alors une manière de se protéger de l’intensité émotionnelle qu’ils redoutent de déclencher. C’est une sorte de retrait défensif.


3. Le besoin narcissique de préserver une image positive


Ne pas dire "je ne veux plus" permet de maintenir, inconsciemment, l’illusion que :

  • "Je ne suis pas vraiment le responsable de la rupture."

  • "Peut-être que la relation n’a juste pas continué, sans que j’aie à me sentir coupable."


Dans ce cas, le ghosting peut être lu comme une stratégie narcissique : éviter de ternir l’image de "l’homme bien" qui n’a blessé personne.


4. Le clivage entre idéalisation et rejet


Au début d’une rencontre, l’autre est souvent idéalisé : on projette sur elle des qualités qui répondent à nos désirs. Quand une nouvelle rencontre survient ou que l’intérêt diminue, il y a parfois un basculement brutal :

  • L’ancienne prétendante perd soudain tout attrait.

  • Pour éviter la dissonance (comment passer d’une attirance forte à un désintérêt ?) certains préfèrent couper net plutôt que d’affronter la complexité des sentiments.


C’est un fonctionnement parfois immature sur le plan affectif où la relation est vécue en termes de "tout ou rien", sans zone grise.


5. L’ombre de l’attachement et des blessures anciennes


Pour certaines personnes, mettre fin clairement à une rencontre réactive des blessures d’abandon vécues ou redoutées.


  • Paradoxalement, c’est l’auteur du ghosting qui fuit lui-même le vécu d’abandon car dire "je pars" l’oblige à sentir le poids de sa propre rupture.

  • Le silence devient une défense contre des émotions anciennes (culpabilité, tristesse, peur d’être rejeté en retour).


QUI se comporte de la sorte ? Qui est ghoster ?


La personnalité narcissique ou émotionnellement immature.


1. Le sujet narcissique

Chez un homme (ou femme) à tendance narcissique, le ghosting n’est pas seulement un évitement du conflit, c’est aussi lié à son rapport à l’autre et à son besoin d’admiration.


Mécanismes psychologiques en jeu :


  • Objet de gratification : l’autre personne n'est souvent pas perçue comme un sujet autonome mais comme un miroir qui renvoie une image valorisante de lui-même.

    • Tant que la rencontre nourrit son ego (désir, admiration, nouveauté), il reste investi.

    • Dès que ce miroir perd de son éclat ou qu’un nouveau miroir apparaît (quelqu’un de "plus attrayant"), il déplace son intérêt.


  • Clivage relationnel : en psychanalyse, on parle de clivage du Moi :

    • Il idéalise ou dévalorise.

    • Lorsqu’il dévalorise, il coupe, souvent brutalement, comme si l’autre n’avait plus d’existence psychique pour lui.


  • Absence d’empathie profonde : la douleur de l’autre est intellectuellement comprise mais émotionnellement désinvestie.

    Il ne la ressent pas pleinement donc il ne mesure pas son impact.


  • Évitement de la vulnérabilité : annoncer une rupture impliquerait de reconnaître qu’il a suscité des attentes, donc une certaine responsabilité.

    Cela fragilise son image de "maître de la situation".


2. L’homme émotionnellement immature


Chez un homme émotionnellement immature, le ghosting vient plutôt d’une incapacité à gérer la complexité émotionnelle.


Mécanismes psychologiques en jeu :


  • Pensée binaire : il fonctionne sur un mode "j’aime / j’aime plus", "oui / non", sans nuances. Dès que l’intérêt diminue, il ne sait pas comment rester dans un lien respectueux tout en se retirant.


  • Peur de la confrontation : exprimer une rupture suppose d’être à l’aise avec les émotions négatives. Or, l’immaturité affective fait qu’il se sent débordé par les réactions de l’autre donc il fuit pour éviter d’avoir à gérer cette charge émotionnelle.


  • Évitement de la culpabilité : dire clairement "je ne veux plus" déclencherait une dissonance interne :

    • "Je suis celui qui blesse."

    • "Je suis le méchant de l’histoire." → Il préfère donc ne rien dire comme si le silence le lavait de toute responsabilité.


  • Temporalité adolescente : l’immature affectif vit souvent le couple ou la rencontre sur un mode "présentiste" : il suit ses envies immédiates sans intégrer une responsabilité relationnelle à long terme.



Faye Lemaire

Psychothérapies

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