Ménopause: Un grand Impact Physique et Psychologique
- fayelemaire
- 6 nov.
- 2 min de lecture
La diminution de la production d’œstrogènes provoque un affaiblissement considérable de la physiologie féminine.
La ménopause est une période désagréable pour les femmes.
Seulement 10 à 20% des femmes n’ont pas de symptômes.
Le symptôme le plus connu : les bouffées de chaleur qui peuvent avoir une fréquence et une intensité entrainant des troubles du sommeil des inconforts.
Plus elle est précoce, plus elle est persistante et plus c’est un facteur de risque cardiovasculaire donc à ne pas négliger!
Le 2e symptôme ce sont les suées nocturnes.
Une hypoglycémie nocturne silencieuse.
C’est un facteur prédictif c’est-à-dire que la femme risque de développer un diabète de type 2, qu’on appelle le diabète gras, à ne pas négliger non plus!
Les autres facteurs les plus connus ce sont aussi les douleurs musculaires et articulaires qui ne surviennent pas obligatoirement tout de suite mais les femmes peuvent se plaindre de tendinites et de douleurs musculaires.
Les œstrogènes agissent au niveau des cartilages avec une fonte musculaire, des douleurs musculaires et articulaires prédictives du risque osseux.
Autre symptôme très fréquent : les troubles de l’humeur. La femme ne sent pas bien, voire déprimée, surtout en période de préménopause. Dans à peu près 85 à 90% des cas, il s’agit d’un phénomène hormonal. On appelle ça le brouillard cérébral ou en anglais « le Brain Fog ».
C’est une période de grande vulnérabilité. Lorsqu’en plus de cela, il existe des traumatismes dans le passé, des violences physiques et psychiques, vous êtes encore plus vulnérable.
La prise de poids : à partir de 45 ans le métabolisme de la femme se réduit.
La femme brûle moins de colories donc si elle garde les mêmes habitudes alimentaires, elle prend du poids progressivement. Normalement à partir de 45 ans, une femme devrait réduire d’à peu près 5% sa ration calorique et augmenter sa ration protéique pour conserver du muscle.
Cette adaptation ne s’impose pas dans les mêmes termes chez l’homme, car l’andropause et la ménopause sont des phénomènes physiologiques sans commune mesure.
Autre symptôme : la sècheresse vaginale. Les œstrogènes ont des récepteurs dans la filière génito-urinaire c’est-à-dire dans le vagin et dans la vessie et souvent le vagin devient sec, Il devient fragile. La femme rencontre des difficultés pour avoir des rapports sexuels facilement. On peut avoir besoin de lubrifiants.
Sur le plan psychique, les femmes peuvent penser : je n’éprouve plus de plaisir alors je n’ai plus de désir.
Messieurs, ne croyez pas que les femmes se détachent de vous, elles subissent cette transition. Il faut essayer de les comprendre et de les accompagner.
Il est important d’interpréter ces symptômes. La ménopause est un cap difficile qui se prend en charge sur le plan nutritionnel, physique et avec une approche psychologique. Ne souffrez plus en silence, parlez en!
Source : interview du Dr Michel Mouly, gynécologue chirurgien et cancérologue.
Faye Lemaire
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