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💔 Quand un parent-pilier s’en va


La perte d’un parent qui a été un repère, une force, un pilier dans notre vie crée un vide immense.

On se surprend à penser :

"Mais comment je vais pouvoir vivre maintenant, sans toi ?"

C’est un choc émotionnel qui provoque un séisme psychique.

Ce n’est pas seulement l’être cher qui disparaît : avec lui, c’est une part de notre histoire, de notre identité et même de notre enfance qui s’éteint.


En psychanalyse, cette perte confronte à plusieurs niveaux de réalité :

  • La perte réelle : le parent n’est plus là physiquement. On ne peut plus lui parler, le toucher, partager des moments.

  • La perte symbolique : avec lui, c’est une partie de notre place d’enfant qui disparaît. On n’est plus « la fille de », « le fils de » de la même manière.

    On perd aussi une figure qui nous avait, d’une certaine façon, toujours protégés de la mort elle-même.

  • La perte inconsciente : le parent aimé est aussi l’objet de nos amours premiers, de nos idéaux, parfois même de nos conflits intérieurs. Sa mort réactive des désirs, des colè

    res, des culpabilités restées en suspens.


Freud disait que le travail de deuil consiste à « désinvestir » peu à peu l’objet perdu pour réinvestir ailleurs. Mais il ne s’agit pas d’oublier : il s’agit de transformer le lien. L’amour ne disparaît pas : il se métamorphose en mémoire, en héritage psychique, en traces vivantes en nous.


Pour surmonter cette difficulté :

  • Accepter le temps : le deuil n’obéit pas à une horloge. Les vagues de tristesse, de colère ou de nostalgie font partie du processus.

  • Nommer la perte : parler, écrire, se souvenir permettent de donner une forme psychique à ce qui s’est effondré.

  • Reconnaître les ambivalences : même pour un parent adoré, il peut y avoir de la colère, de la culpabilité. Les accueillir aide à se libérer.

  • Transformer le lien : continuer à parler au parent en soi, transmettre ses valeurs, intégrer ce qu’il a représenté.


Le deuil n’est pas une coupure. C’est un passage intérieur qui, peu à peu, permet de vivre avec le parent en soi, plutôt que de le chercher à l’extérieur.


🌱 Le deuil, c’est un chemin, pas un oubli. Petit à petit, on apprend à vivre avec l’absence, à faire de la place à la mémoire, à l’amour qui reste.


Il est important de trouver du soutien sur ce chemin-là. 🤍

On en parle ?...

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Faye Lemaire

Psychopraticienne

Thérapeute de couple

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