"Quand se plaindre devient libérateur"
- fayelemaire
- 12 sept.
- 1 min de lecture

« Se plaindre, c’est déposer ses ombres pour retrouver la lumière »
Pourquoi n’ose-t-on pas se plaindre ?
Beaucoup d’entre nous se retiennent d’exprimer leurs difficultés, par peur de…
• Déranger : on ne veut pas “peser” sur les autres.
• Être jugé : peur qu’on nous voie comme négatif ou faible.
• Perdre la face : reconnaître qu’on ne va pas bien, c’est parfois reconnaître une faille.
• Minimiser : “Il y a pire ailleurs”, alors on se tait…
Pourtant, se plaindre n’est pas se plaindre pour rien. C’est mettre des mots sur une charge émotionnelle, chercher du soutien, parfois juste un espace d’écoute.
Se plaindre, c’est aussi oser exister avec ses limites.
Se plaindre, c’est oser mettre en mots ce qui pèse. C’est refuser de tout garder pour soi, de faire semblant que tout va bien alors que le corps, lui, finit par parler à sa manière : douleurs diffuses, tensions, troubles du sommeil… C’est ce qu’on appelle la somatisation.
En thérapie, cet espace de parole permet justement de vider le trop-plein émotionnel. Les plaintes ne sont pas des caprices : elles sont le langage de nos frustrations, de nos colères étouffées, de nos blessures souvent anciennes.
En les exprimant, on commence à décharger ce qui encombre, à regarder en face ce qui nous affecte. Ce travail d’introspection ouvre la voie à une meilleure compréhension de soi… et apaise aussi le corps, qui n’a plus besoin de crier à travers les symptômes.
Parler, ce n’est pas se plaindre. C’est prendre soin de soi.
Faye Lemaire
Psychothérapies / Thérapeute Couple






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