Evolution des mœurs autour de la sexualité :

Dans la société occidentale, autrefois, les

femmes dépendaient économiquement et juridiquement de leurs maris. La religion fixait les règles morales. Les hommes disposaient du droit tacite d’atténuer leurs frustrations sexuelles en dehors du cadre conjugal tandis que la fonction de la femme avait un but essentiellement procréatif. Si elles osaient s’aventurer en dehors du lit conjugal, elles risquaient de tomber enceintes et d’être publiquement humiliées.

L’historienne Stéphanie Coontz explique que, lorsque le mariage était avant tout une alliance économique, l’adultère devenait souvent le seul espace où l’amour pouvait s’exprimer.

Les baby-boomers eux, ont séparé la sexualité du mariage et de la reproduction.

Puis les générations suivantes elles, ont dissocié la reproduction et la sexualité.

Le féminisme, la contraception et le droit à l’avortement ont permis aux femmes de prendre le contrôle de leur vie amoureuse.

Aujourd’hui les jeunes femmes sont même capables de congeler leurs ovocytes pour privilégier d’abord leur vie professionnelle avant de construire une vie familiale.

Désormais les jeunes adultes ordonnent leur vie avant de s’engager à la parentalité.

Après avoir séparé mariage, amour, sexualité et parentalité, les nouvelles normes ou attentes autour des relations amoureuses et de la fidélité sont devenues complexes...

Faye Lemaire

Psychothérapies / Thérapeute Couple

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